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Après la qualification des éperviers au mondial 2006, nul n’est censé ignorer l’engouement que cela avait suscité. Pour certains c’était la belle époque des années trente après le passage de la crise économique ; épervier par ici épervier  par là bref c’était l’époque épervier avec une marque déposée que:les bars les couturiers les vendeurs de maillots et plus encore véhiculaient. Six ans après la qualification au mondial, il nous ait venu l’idée d’une enquête pour savoir si l’effet de 2006 faisait toujours surface. D’entrée de jeu,  c’est Mr sédjro couturier spécialisé dans la confection des T-shirts épervier qui a accepté nous recevoir. Au cours de notre entretien Mr sédjro nous a confié que l’année de la qualification des éperviers a été une aubaine pour lui et ses amis qui étaient dans le même domaine que lui. « Non seulement on vendait mais aussi on était inondé de commande au jour le jour jusqu’en 2008 où notre équipe national a raté son billet de la CAN pour le Ghana. C’était le début de notre mévente car même les maillots qu’on confectionnait pour les matchs préliminaires ne trouvaient plus assez d’acquéreurs. Même le baisse de prix de vente n’a rien donné c’était inimaginable. ». Comme sédjro, nombreux ont tenu la même version pire encore Kossi a dû laisser la vente des maillots, des drapeaux et les bonnets, tous éperviers pour devenir fripier. Pour d’autres encore, le manque de résultat probant de nos ambassadeurs depuis ces six dernières années a diminué leur cote de popularité car les supporters étaient plus que déçus. « Nous ne vendons que lorsque le public a confiance en notre équipe nationale et je peux vous assurer que ces six dernières années nous n’avions pas atteint le quart de nos ventes  raison pour laquelle on vendait les maillots et drapeaux des autres pays Africains qualifiées ; mais nous gardons toujours espoir avec cette nouvelle qualification des éperviers».  Nous a confié Jean Claude. La plupart des buvettes, restaurants et cafétérias ont tout simplement changés d’effigie épervier ; les quelques rares qui la conservent sont vétustes de part leur peinture d’antan. En six ans seulement la gloire épervier est passée telle une flèche dans les mémoires. Les quelques T-shirts achetés sont abandonnés après défaites. Le manque  de participation à ces deux dernières CAN a laissé un grand vide dans le cœur des fans. Les colporteurs qui sont des vendeurs par excellence se sont orientés dans d’autres activités plus compatibles et plus rentables avec l’actualité. Toute fois avec cette qualification pour l’Afrique du sud ; public, vendeurs et autres confectionneurs de la chose espèrent que les éperviers les feront redorer le blason d’antan au cours de cette prochaine CAN.

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